« Les décharges sauvages du massif du Cap Sicié
Depuis plusieurs années, l’association UDVN83 dénonce l’existence des décharges non autorisées dans le Var.
Une décharge non autorisée dit « décharge sauvage » désigne des dépôts ponctuels de déchets en tous genres (béton, ferraille, goudron…) par des entreprises du BTP ou des particuliers dans des lieux non autorisés.
Un abandon de déchets est une infraction pénale car il s’agit d’une source de pollution environnementale, bactériologique et visuelle notamment.
Ces dérives ont lieu dans le but de faire des économies sur le coût du recyclage des déchets ou de mise en décharge dans une installation de stockage autorisée (ISDI).
Le Maire dispose, en sa qualité de chef de la police de l’environnement, de larges pouvoirs pour surveiller les endroits propices aux abandons de déchets.
A ce jour, l’association UDVN83 lutte activement contre les décharges sauvages du massif du Cap Sicié situées sur la Commune de Six- Fours les Plages, site protégé par la loi Natura 2000 notamment.
Après avoir rappelé à plusieurs reprises aux pouvoirs publics, l’existence de ses décharges illégales sur le massif du Cap Sicié, l’association s’est constituée partie civile auprès du Doyen des juges d’instruction de Toulon concernant une décharge sauvage du massif du Cap Siciè où se situent les déchets de l’ancienne passerelle de l’avenue de Lattre de Tassigny dont la propriété appartient à la Commune de Six-fours les Plages.
Par l’intermédiaire de son Conseil, Maître Mathieu VICTORIA, Avocat à la Cour, l’association demande à ce que toute la lumière soit faite concernant les responsables de la dénaturation et de la destruction du site classé natura 2000.
Pour faire respecter notre environnement, l’association réclame que les transporteurs des déchets ainsi que les producteurs de déchets respectent la Loi en utilisant des installations autorisées et prévues à cet effet.
L’affaire est encore en cours d’instruction. »
Quelques images:
Article de Var-matin du 22-juillet 2013
Nous vous proposons le compte rendu d’une réunion initiée par le Conseil Général du Var qui s’est tenue le 23 novembre 2012, sur le thème la lutte contre le charançon rouge du palmier : Conseil Général pour Charançon rouge du palmier (2)
La Presse nous apprend (Var Matin 27/07/2013) que le Groupe M.Reybier a cédé sa participation majoritaire (99,90%) qu’il détenait dans la Société AGST – Aéroport du Golfe de St-Tropez, à la Société A.C.A – Aéroport Côte d’Azur, dont le Capital est détenu par :
- l’État français : 60%
- la C.C.I. (Chambre de Commerce et d’Industrie) Nice Côte d’Azur : 25%
- le Conseil Général de Provence Alpes Côte d’Azur : 5 %
- le Conseil Général des Alpes Maritimes : 5%
- la Ville de Nice : 5%
Nous attendons de connaitre les conditions d’achat de la participation majoritaire dans la société AGST, acquise au Groupe M.Reybier par la société A.C.A.
Quelle va être la politique de développement du nouvel actionnaire ? ? ?
En référence au développement du trafic sur les Aéroports de Nice et de Cannes-Mandelieu, gérés par cette société, nous pouvons imaginer que le trafic aérien de l’aérodrome de La Mole va croitre dans des proportions importantes, aussi bien pour les avions que pour les hélicoptères.
L’impact économique, mis en avant dans les premières déclarations des dirigeants d’A.C.A , ne saurait justifier la dégradation de la Qualité de Vie de toutes Celles & Ceux qui vivent dans le Golfe de Saint-Tropez et à proximité de cet équipement.
Il parait évident, aussi, que l’augmentation « de la longueur utilisable de la piste » (+ 150 mètres) sera rapidement à l’ordre du jour.
Les riverains de l’aérodrome, les habitants de La Mole, de Cogolin, en particulier, et de la région du Golfe de Saint-Tropez, en général, doivent se préparer à défendre leur tranquillité et la qualité de la vie dans la Vallée de La Mole.
Le développement du trafic engendrera des nuisances plus importantes en opposition avec les souhaits des populations qui se sont exprimées lors de l’enquête publique du printemps 2012.
Le mouvement associatif mobilisera tout son réseau, départemental, régional et national contre tout projet de développement du trafic qui ne respecterait pas le souhait déjà exprimé par les populations du Golfe de Saint-Tropez .
Un jugement de la cour administrative d’appel de Marseille du 6 juin 2013 vient d’annuler le PLU de Saint-Mandrier dans sa totalité et confirmer ainsi le jugement du TA de Nice du 9 décembre 2010.
Voir le communiqué de presse de l’association locale APE de Saint-Mandrier qui avec le support de l’UDVN83 a obtenu gain de cause à l’issue d’une action longue et exigeante.
Bravo!
Le communiqué:.
Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de Saint-Mandrier annulé à nouveau en totalité par la Cour d’Appel de administrative de Marseille qui donne raison aux Associations de protection de l’Environnement (APE-Association pour la protection de l’environnement de Saint-Mandrier et UDVN83- Union départementale pour la sauvegarde de la vie et de la nature).
Pourquoi ?
- Parce qu’il ouvrait à l’urbanisation plus de 50 hectares de zones naturelles et agricoles sur la petite Presqu’île de Saint-Mandrier, sans aucune évaluation environnementale ni prise en compte des équilibres écologiques et des conséquences sur la faune et la flore.
- Parce qu’il refusait d’appliquer la loi « Littoral », en rendant constructibles des sites naturels remarquables de la Presqu’île.
Ainsi, les associations de protection de l’Environnement ont obtenu la préservation des espaces naturels du vallon de la Coudoulière et ont évité l’artificialisation de l’arrière plage de la Coudoulière, facilitant ainsi la renaturalisation prévue par le Conservatoire du Littoral dans son projet d’aménagement du site.
La Cour d’Appel a également reconnu le caractère remarquable de l’espace naturel à l’entrée du quartier Pin Rolland, incluant la maison de maître.
L’APE se félicite de ce jugement qui fait obstacle au bétonnage spéculatif sur les plus beaux sites de la commune. Il annule un PLU qui augmentait l’urbanisation sans répondre véritablement aux besoins en logements sociaux, et qui portait atteinte à l’attrait touristique et au cadre de vie de la Commune.
Ce jugement s’ajoute à la longue liste des condamnations de la Mairie de Saint-Mandrier pour infraction à la loi Littoral et à la protection de l’environnement. Infractions qui auraient dû être évitées et qui coûtent cher aux contribuables.
L’APE : www.ape83430.fr
Punta Cana- Saint Trop’, ligne de coke
Titre du JOURNAL DU DIMANCHE – JDD 4 mai 2013
Le contrôle aux frontières est une mission Régalienne de l’État.
L’aéroport de SAINT TROPEZ – LA MOLE est ouvert au trafic international « à la demande, avec préavis de 24h » qui permet aux Services de l’État, d’une part, d’être informés des vols internationaux du lendemain, et d’autre part, de prendre les dispositions indispensables aux contrôles des vols « annoncés« .
Dans le contexte de réduction de tous ses budgets, l’État a-t-il toujours les moyens d’assurer ses missions de contrôle sur tous les aéroports ? ?
Pourquoi ce réseau de drogue très important avait-il choisi l’aéroport de SAINT TROPEZ – LA MOLE comme porte d’entrée aérienne en France, en venant d’Amérique du Sud.
Ce trafic, grave de conséquences pour le Golfe de Saint-Tropez et pour la France, devrait conduire tous les Élus et tous les Services de l’État, d’une part, à inventorier les carences et les insuffisances de la règlementation en vigueur, et d’autre part, à prendre les dispositions qui s’imposent pour en éliminer tous les risques.
Voir extrait du JDD du 4 mai 2013: JDD 4mai2013 PuntaCana-SaintTrop
« L’aérodrome de La Mole dans la tourmente … » L’enquête apporte régulièrement des informations graves pour l’avenir de cet équipement.
En effet, l’Etat peut-il accorder et maintenir des autorisations de trafic international à des aérodromes « à usage restreint » dans le contexte actuel : réduction de budget, de fonctionnaires, etc. …
Les associations de protection de l’environnement, siégeant dans la CCE de l’aérodrome de La Mole, présidée par le Préfet du Var, souhaitent que tous les Élus et les services de l’État constatent les carences des règlementations en vigueur et en tirent toutes les conséquences, dans l’intérêt général.
Extrait de Var matin du 20-04-2013 :