– Aérodrome La Môle
Pour faire suite aux articles de Var matin du 23 novembre et du 4 décembre 2013 (voir ci-dessous) nous vous proposons:
La position des Associations de protection de l’Environnement
Durant cinq ans, la contestation de notre mouvement a contribué à faire échouer le projet « Mise en sécurité de la totalité de la piste de l’Aéroport de La Mole » qui prévoyait le détournement de la rivière La Mole.
L’objectif, poursuivi et dissimulé, était d’augmenter la longueur utilisable de la piste et le développement du trafic des avions lourds (plus de 5,7 tonnes et plus de 10 places) très limité depuis l’Arrêté ministériel (Bernard PONS) de Mai 1997.
Le vendredi 22 novembre dernier, le Président des Aéroports de la Côte d’Azur – A.C.A, le Directeur de l’aéroport du Golfe de Saint-Tropez, et le Président de l’UPV, conviaient les Chefs d’entreprise de la région à la « Présentation des activités de l’aéroport et de son développement économique et structurant » (Var Matin 23 nov 2013).
Malgré les très fortes oppositions exprimées et l’avis défavorable lors de l’Enquête publique de février 2012, le nouvel actionnaire – A.C.A – a préféré parler de « développement économique » avec les Chefs d’entreprises, plutôt que de rassurer les représentants de la population concernée : les Élus et les responsables des Associations de protection de l’Environnement et de riverains.
Le Maire de La Mole, dans l’article de Var Matin StTropez du 4 décembre dernier, s’est étonné de l’attitude des nouveaux dirigeants envers les habitants et les Élus. La position qu’il exprime nous paraît très pertinente.
L’engagement du Président, Dominique THILLAUD « nous ne rallongerons pas d’un mètre de goudron … (la piste actuelle) » n’apporte aucune garantie, car les dirigeants ajoutent par ailleurs « qu’il y aura plus d’avions si l’activité du Golfe de Saint-Tropez s’étend … »
Les Associations de protection de l’Environnement assurent que les dirigeants actuels n’ont pas renoncé à l’objectif d’utiliser la totalité de la bande goudronnée existante qui mesure 1278 mètres. Les extrémités de cette bande (à l’Est et à l’Ouest) sont actuellement neutralisées pour garantir la sécurité en raison de la présence de la rivière La Mole : la longueur actuelle de la piste utilisable homologuée est de 1180 mètres.
Depuis mai 1997, plusieurs types d’avions ne peuvent pas utiliser la piste de La Mole en raison des restrictions de longueur de la piste à 1180 mètres.
L’objectif d’utiliser la longueur totale existante de 1278 mètres permettrait de recevoir de nouveaux avions plus importants – interdits à ce jour par les limitations de la piste.
A court ou moyen terme nous devrons nous opposer aux objectifs des nouveaux dirigeants, car :
- augmenter la longueur de la piste utilisable de 1180m à 1278m aura automatiquement comme conséquences : une dégradation importante de l’Environnement – plus d’avions lourds – plus de nuisances – plus de pollution.
L’impact économique généré par l’activité du transport aérien et développé dans les déclarations des dirigeants d’A.C.A, ne saurait justifier la dégradation de la qualité de vie de toutes Celles et Ceux qui vivent dans le Golfe de Saint-Tropez et à proximité de cet équipement.
Si les nouveaux dirigeants « souhaitent instaurer un dialogue et une concertation avec les riverains » nous leur suggérons d’œuvrer pour que la Commission Consultative de l’Environnement de l’aérodrome de La Mole ( CCE ) soit réunie au plus tôt (notre mouvement sollicite à cet effet, Mr le Préfet depuis 2 ans) afin de débattre des objectifs réels de la politique de développement de cet équipement, des impératifs liés à la sécurité du trafic aérien et des souhaits de la population très concernée.
Les élections municipales prochaines nous donneront l’occasion de participer aux débats et d’exprimer avec force notre opposition à toute augmentation du trafic, des nuisances et de la pollution dans la Vallée de La Mole.
Extrait de Var matin du 23 novembre 2013
Extrait de Var matin du 4 décembre 2013
Dans un article du 30 juillet 2013 de Var Matin, l’association locale ADVLM (Association de Défense du site naturel de la Vallée de La Mole et des riverains de l’aérodrome), en première ligne sur ce dossier de l’aérodrome, s’exprime:
La Presse nous apprend (Var Matin 27/07/2013) que le Groupe M.Reybier a cédé sa participation majoritaire (99,90%) qu’il détenait dans la Société AGST – Aéroport du Golfe de St-Tropez, à la Société A.C.A – Aéroport Côte d’Azur, dont le Capital est détenu par :
- l’État français : 60%
- la C.C.I. (Chambre de Commerce et d’Industrie) Nice Côte d’Azur : 25%
- le Conseil Général de Provence Alpes Côte d’Azur : 5 %
- le Conseil Général des Alpes Maritimes : 5%
- la Ville de Nice : 5%
Nous attendons de connaitre les conditions d’achat de la participation majoritaire dans la société AGST, acquise au Groupe M.Reybier par la société A.C.A.
Quelle va être la politique de développement du nouvel actionnaire ? ? ?
En référence au développement du trafic sur les Aéroports de Nice et de Cannes-Mandelieu, gérés par cette société, nous pouvons imaginer que le trafic aérien de l’aérodrome de La Mole va croitre dans des proportions importantes, aussi bien pour les avions que pour les hélicoptères.
L’impact économique, mis en avant dans les premières déclarations des dirigeants d’A.C.A , ne saurait justifier la dégradation de la Qualité de Vie de toutes Celles & Ceux qui vivent dans le Golfe de Saint-Tropez et à proximité de cet équipement.
Il parait évident, aussi, que l’augmentation « de la longueur utilisable de la piste » (+ 150 mètres) sera rapidement à l’ordre du jour.
Les riverains de l’aérodrome, les habitants de La Mole, de Cogolin, en particulier, et de la région du Golfe de Saint-Tropez, en général, doivent se préparer à défendre leur tranquillité et la qualité de la vie dans la Vallée de La Mole.
Le développement du trafic engendrera des nuisances plus importantes en opposition avec les souhaits des populations qui se sont exprimées lors de l’enquête publique du printemps 2012.
Le mouvement associatif mobilisera tout son réseau, départemental, régional et national contre tout projet de développement du trafic qui ne respecterait pas le souhait déjà exprimé par les populations du Golfe de Saint-Tropez .
Punta Cana- Saint Trop’, ligne de coke
Titre du JOURNAL DU DIMANCHE – JDD 4 mai 2013
Le contrôle aux frontières est une mission Régalienne de l’État.
L’aéroport de SAINT TROPEZ – LA MOLE est ouvert au trafic international « à la demande, avec préavis de 24h » qui permet aux Services de l’État, d’une part, d’être informés des vols internationaux du lendemain, et d’autre part, de prendre les dispositions indispensables aux contrôles des vols « annoncés« .
Dans le contexte de réduction de tous ses budgets, l’État a-t-il toujours les moyens d’assurer ses missions de contrôle sur tous les aéroports ? ?
Pourquoi ce réseau de drogue très important avait-il choisi l’aéroport de SAINT TROPEZ – LA MOLE comme porte d’entrée aérienne en France, en venant d’Amérique du Sud.
Ce trafic, grave de conséquences pour le Golfe de Saint-Tropez et pour la France, devrait conduire tous les Élus et tous les Services de l’État, d’une part, à inventorier les carences et les insuffisances de la règlementation en vigueur, et d’autre part, à prendre les dispositions qui s’imposent pour en éliminer tous les risques.
Voir extrait du JDD du 4 mai 2013: JDD 4mai2013 PuntaCana-SaintTrop
« L’aérodrome de La Mole dans la tourmente … » L’enquête apporte régulièrement des informations graves pour l’avenir de cet équipement.
En effet, l’Etat peut-il accorder et maintenir des autorisations de trafic international à des aérodromes « à usage restreint » dans le contexte actuel : réduction de budget, de fonctionnaires, etc. …
Les associations de protection de l’environnement, siégeant dans la CCE de l’aérodrome de La Mole, présidée par le Préfet du Var, souhaitent que tous les Élus et les services de l’État constatent les carences des règlementations en vigueur et en tirent toutes les conséquences, dans l’intérêt général.
Extrait de Var matin du 20-04-2013 :
A la suite d’un long épisode de lutte intense, nous avons la grande satisfaction de vous transmettre une excellente nouvelle. Un arrêté préfectoral du 30-11-2012 concrétise le rejet définitif du projet de la mise en sécurité de la totalité de la piste de l’aérodrome de La Môle.
Mais attention le dossier n’est pas clos, le propriétaire de l’aérodrome n’a pas dit son dernier mot.
Suivre le lien pour prendre connaissance de l’arrêté: 2012 11 30 Préfecture du Var – Arrêté de rejet AD LA MOLE
Nous portons à votre connaissance un extrait du rapport du commissaire enquêteur concernant l’Enquête Publique qui s’est déroulée du 16 janvier au 17 février 2012.
Pour accéder au document cliquer sur le lien: Conclusions Enq Publiq
Après le calme de ce printemps et de cet été, silence de la préfecture au sujet de l’enquête publique close le 17 février 2012, silence de la direction de l’aérodrome, ne soyons pas naïfs, le dossier n’est pas enterré, un nouvel assaut est lancé, les travaux projetés changent, mais les objectifs restent les mêmes.
Voir ci-dessous un extrait de Var matin du 21 août 2012, un courrier au préfet demandant une réunion de la Commission Consultative de l’aérodrome de la Môle de la part de l’ADVLM ( association locale), et l’insertion dans Var-matin du 25 août de la réponse de l’ADVLM.
Le 17 mars dernier, à l’issu d’une enquête publique qui a fait l’objet d’un nombre inespéré de commentaires pertinents, très documentés et majoritairement défavorables à l’allongement de la longueur utilisable de la piste de La Môle, l’enquêteur remettait un rapport négatif au préfet du Var, mais trois mois et demi plus tard celui-ci semble avoir oublié qu’il avait à apporter sa conclusion. Ou, attend-t-il des recommandations de la part des nouveaux dirigeants politiques ?
Afin de nous rappeler cette affaire, Le Canard enchaîné dans son édition du 27 juin nous honore comme à son habitude d’un article plein de verve et de pertinence, que vous pourrez découvrir ci-dessous.