Le schéma d’aménagement de Pampelonne modifié en janvier 2014 et soumis à l’approbation des services de l’Etat semble ne pas satisfaire tout le monde.

Beaucoup de gens, « des amoureux de Pampelonne » souhaitent « sauver » cet endroit mythique, son authenticité, le faire inscrire au patrimoine national……

Il semble que les objectifs de la Municipalité, des vraies associations de défense de l’environnement et de certains « amoureux de Pampelonne » soient divergents, c’est ce que nous traduisons sous le couvert d’une dialectique subtile que nous propose Var matin.

Quelques chiffres :

Longueur : 4,5 km

Superficie : 27 ha

Fréquentation quotidienne pendant saison estivale : plus de 20 000 personnes

Chiffre d’affaires : plusieurs dizaines de millions d’euros pour les établissements de plage.

Quelques entraves à ce business :

L’application de la loi littoral du 3 janvier 1986 et ses dispositions relatives au domaine public maritime pour cette plage, classée espace naturel remarquable.

Un schéma d’aménagement établi par la municipalité qui autorise des dérogations et devra être approuvé par un décret en Conseil d’État. Approbation attendue dans les prochaines semaines, il a recueilli un avis favorable de la part de l’Autorité Environnementale. Il vise à n’autoriser que des installations considérées comme démontables sur le domaine public maritime (DPM) et permanentes, mais « réversibles », au-delà de la dune. Le DPM ne devrait plus accueillir désormais que des installations nécessaires à la sécurité des plages et des installations démontables de petite taille (30 m² au maximum par unité) sur une période limitée de l’année.

Le nombre de concessions (commerces de plage) de 27 devrait être réduit à 23.

Voilà les méfaits de ce schéma d’aménagement pour ces amoureux qui voulaient sauver Pampelonne.

Var matin du 26 août leur offre une tribune, « Une pétition destinée à sauver Pampelonne » et le Maire Roland Bruno, le 28 août réagit avec habileté « oui il faut sauver Pampelonne »

VM 26-8-2014 Pétition

VM 28-8-2014 le maire réagit

 

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